Ouais ouais, je vous entends dire "Ah une revenante !" (quoique vous avez surement tous déserté la place là, REVENEZ, je suis VIVANTE !!), mais j'ai, non pas une, mais deux bonnes excuses à mon absence virtuelle :
- j'ai bossé tout le mois d'août au fin fond de la suisse, à servir The croûte au fromage de toute la confédération helvétique dans un chalet d'alpage au "coeur de la nature" (euphémisme pour ne pas dire "dans le trou du cul du monde"). Autant dire, que la connexion internet, je pouvais la chercher longtemps (eh non, il n'y a pas la 3G dans le trou du cul du monde, pas encore.). J'espère qu'il s'agissait bel et bien de mon dernier été à jouer les Heïdi, car l'an prochain, je suis......tadaaaaam....jeune diplômée !! Eh oui, ces 2 mots/maux terribles qui font tant peur aux recruteurs, aux propriétaires, aux banquiers, à Popôle (emploi),.... Bref, après le statut ingrat "d'étudiant glandeur" on passe à un autre, encore plus ingrat, puisque avant au moins, on avait les tarifs réduits. Bref. Bonheur dans mon coeur, optimisme dans ma vie, armée d'espoir j'entame mon ultime année universitaire ! ( Ci joint une photo de la sus citée croûte au fromage comme preuve ! Et si si, c'est bon en vrai! )
- Seconde excuse et pas des moindres : cet été, j'ai muté. Oui, mes gènes ont muté, je fais désormais partie d'une espèce à part, bien connue de tous, malaimée, désagréable, moquée, incomprise, et parfois peut être, enviée. Oui mes amis, je suis devenue..... parisienne ! La petite provinciale que j'étais est en train de laisser la place à une terrible parisienne intramuros (pire encore), armée de sa Naviguo, "presséééééée", qui ne peut pas s'imaginer que l'histoire de la vie continue au delà de périphérique. ( Bon, j'exagère. A peine. Je n'ai pas encore ma Naviguo.)
Après les Ch'tits mes études m'ont donc amenées ici, pour une sacrée opportunité qu'il aurait été fou de refuser !
Mais avant d'entamer ma vie parisienne, encore fallait-il trouver un toit...
Trouver - appartement - Paris - jeune = 4 mots qui dans la même phrase, sont mauvais présage.
Ce n'est donc pas une légende, l'histoire de la jungle immobilière parisienne ! C'est la guerre pour le moindre 35 m² potable en dessous de 1000 euros/mois : vite il faut passer ses journées sur internet pour choper la moindre annonce qui tombe, appeler vite, sinon les visites sont complètes au bout de 30 minutes, ... il faut un dossier qui pèse son quintal détaillant le moindre détail de la santé financière de ses parents, limite les proprio veulent le testament des grands-parents en guise de "caution". Lors des visites, pendant l'attente (bah oui, faire visiter un 30 m² à 30 personne nécessite de faire passer tout le monde au compte goutte héhé), on rencontre des gens qui te disent, la corde au cou, " J'en suis à ma 30ème visite, bon courage les jeunes !".
M'enfin, au bout du compte on a eu une chance monstre, et normalement on a notre appartement, Y-E-A-H. Par contre, je suis dans l'obligation de transmuter encore une fois dans une nouvelle espèce : la Valérie Damidoïde 3ème génération. Je sais....je sais, c'est une tare de devenir comme ça, de coller des stickers immondes sur tous les murs qu'on a sous la main, de faire des pièces color Block, de devenir une névrosée du "marouflage".... mais que voulez-vous, vivre dans des pièces couleurs "vert eau, certifiée année 1953" agrémentées de "rideaux dentelles d'entre deux guerres", ce n'est juste pas possible !!
Donc, si vous touchez à la déco, ou que vous avez de bonnes adresses internet sur ce point, faites partager !
Bon et bien me voilà "bloggeuse parisienne" (HAHA)...m'enfin rassurez vous, je crois que je ne suis pas prête d'être invitée aux teufs sarenza ni de vous faire de la pub pour la farine Francine ! Sur ce,
POUTOUS